Ah, la joie d’écrire son premier roman ! On s’imagine déjà sur la liste des best-sellers, en interview sur une chaîne littéraire, en train de répondre humblement à la question « Mais où trouvez-vous toute cette inspiration ? ». Sauf que… avant d’en arriver là, il y a quelques pièges dans lesquels tous les jeunes auteurs tombent (oui, oui, TOUS). Ne vous inquiétez pas, voici un guide humoristique pour les identifier… et les éviter !
1. Le syndrome du héros parfait 😇
L’erreur : Votre personnage principal est un génie milliardaire, qui parle 12 langues, combat des dragons et récite du Shakespeare en dormant. Ah, et bien sûr, il est aussi d’une beauté inégalable.
Pourquoi c’est un problème ? Un héros trop parfait, c’est ennuyeux. Un lecteur veut s’identifier, pas se sentir nul.
✅ Solution : Donnez-lui des défauts crédibles ! Faites-le rater sa recette de pâtes, oublier un anniversaire, avoir le vertige ou une phobie des canards (pourquoi pas ?).
2. Le prologue inutile 📜
L’erreur : « Dans une contrée lointaine, il y a 5000 ans, les dragons régnaient sur le monde… » et c’est ainsi que débute votre roman… avant d’atteindre l’histoire réelle au chapitre 3.
Pourquoi c’est un problème ? Les lecteurs (et les éditeurs) ont une patience limitée. Si on met 50 pages à comprendre ce qu’il se passe, on risque d’abandonner.
✅ Solution : Intégrez l’histoire progressivement au lieu d’un long cours magistral. On veut des actions, pas un documentaire !
3. Le dialogue trop réaliste (ou pas assez) 💬
L’erreur :
- Trop réaliste : « Salut. Ça va ? – Ouais et toi ? – Ouais, ça roule. – Cool. »
- Pas du tout réaliste : « Par tous les vents du destin, je ressens en mon âme une incommensurable douleur. » (Il vient juste de se cogner l’orteil).
Pourquoi c’est un problème ? Un dialogue doit sonner naturel sans être chiant ou exagéré.
✅ Solution : Lisez vos dialogues à voix haute. Si vous avez l’impression d’être dans un mauvais soap opera ou une discussion WhatsApp sans intérêt… Reprenez-les.
4. La description à rallonge 🏔️
L’erreur : « Le vent soufflait légèrement sur la colline verdoyante, faisant frémir chaque brin d’herbe avec une délicatesse infinie, tandis que les nuages, lourds et majestueux, voguaient lentement à travers le ciel azuré, baignant la vallée d’une lumière dorée et féérique. »
Pourquoi c’est un problème ? Un lecteur ne veut pas un catalogue Ikea de la météo, il veut de l’action !
✅ Solution : Allez à l’essentiel. Un détail marquant vaut mieux qu’une page de poésie météorologique.
5. L’overdose d’adverbes 🏃💨
L’erreur : « Il marcha lentement, silencieusement, prudemment, furtivement, précautionneusement. »
Pourquoi c’est un problème ? Trop d’adverbes alourdissent le texte et montrent que vous doutez de votre verbe.
✅ Solution : Privilégiez des verbes forts ! Au lieu de « il marcha lentement », dites « il flâna » ou « il traîna des pieds ».
6. Vouloir impressionner à tout prix 🤓
L’erreur : « L’ataraxie du protagoniste contrastait avec l’oxymore de son existence. » (Hein ?)
Pourquoi c’est un problème ? Un lecteur ne doit pas avoir besoin d’un dictionnaire à chaque phrase. Une belle plume, c’est bien. Une prose incompréhensible, c’est fatigant.
✅ Solution : Écrivez naturellement. Un mot simple bien placé vaut mieux qu’un pavé d’intellectualisme forcé.
7. La fin qui tombe à plat 😵
L’erreur : Après 300 pages d’aventure palpitante… tout se résout en trois lignes ou, pire, « Et tout ceci n’était qu’un rêve. »
Pourquoi c’est un problème ? Un bon livre mérite une fin à la hauteur. Sinon, votre lecteur risque de hurler sur votre page Goodreads.
✅ Solution : Prenez le temps de travailler la conclusion. Elle doit être satisfaisante et répondre aux attentes créées dans l’histoire.
Conclusion : personne n’est parfait (et c’est tant mieux) ! 🤗
Faire des erreurs, c’est normal, c’est même formateur ! L’important, c’est de s’amuser en écrivant et d’apprendre en progressant.
Et vous, quelle erreur avez-vous faite en tant que jeune auteur ? Partagez vos pires (et meilleures) anecdotes en commentaire ! 📚😂